Forêt de Brocéliande

Lors de mon dernier séjour automnal en forêt de Brocéliande, j’ai eu le bonheur de découvrir beaucoup de lieux particulièrement inspirants. Brocéliande est une forêt imprégnée de contes et de légendes dont l’âme est discrètement envoûtante. Ses chemins sont pleins de secrète magie… Des arbres remarquables, habités de murmures mystérieux et de cris de corneilles… Des étangs aux eaux diseuses d’histoires… Des rochers pleins de sagesse, fréquentés par des enchanteurs ou des sorciers… Des landes brumeuses et des clairières vibrantes, territoires d’un petit peuple aux mille visages…

Je me suis sentie entourée, taquinée parfois, mais surtout réconfortée par quelques esprits de la nature bienveillants qui semblaient m’observer, discrètement…

Je vous propose de visionner cette courte vidéo publiée sur YouTube… (n’oubliez pas de revenir ensuite à la lecture de l’article!…)

La forêt est d’une magie palpable…

Lac de Trémelin

Le chemin de crête au dessus du Val Sans retour

Forêt de Paimpont

Il faut, à mon avis, passer du temps, seul, en silence, à l’écoute des murmures à peine perceptibles des lieux, pour commencer à ressentir les présences qui vous entourent ici…

Le rocher des faux amants

Excalibur au lac de Trémelin

J’ai également découvert Les livres de Magali et Sara Mottet, aux éditions Secret d’étoiles, qui m’ont magnifiquement accompagnée durant tout mon séjour. Ils sont plein de poésie et si puissamment inspirés du souffle de Brocéliande…

Extraits du grimoire ensorcellé:

« Une sorcière est seule, seule à danser dans le vent, à boire jusqu’à l’ivresse la beauté du monde, celle de la terre et du ciel… »

« Je vais m’envoler, ce soir, demain, après… Quand le grand vent soufflera depuis la vallée, portant en son haleine feutrée les relents de la rivière, je me précipiterai dans le vide, je franchirai les bords de la falaise en une enjambée magique, un pas immense qui m’ouvrira la voie vers les autres mondes, je serai libre alors de rejoindre en leurs danses les libellules sur l’étang, les éphémères du couchant, les pollens désinvoltes. J’ai cherché pendant des lunes et des lunes l’élixir magique […]. J’ai tenté de faire mien ce mystère, j’ai échoué mais j’ai trouvé autre chose: un secret caché au pied des arbres, au cœur des eaux vives, dans les nuages, aux mousses des clairières piquées d’anémones, au contact des plumes et des fourrures amies. Pour le comprendre, j’ai dû, au fil du temps, enlever un à un les fils de mon existence, m’alléger de mes chagrins, de mes connaissances, de mes expériences pour que ne subsiste que le reflet intense et intime de mon être, ce petit quelque chose qui me permet de communier pleinement et simplement avec le vivant qui m’entoure, avec la beauté de ce monde et de tous les autres… Toutes ces houppelandes ôtées, je suis de nouveau petite fille à la chevelure renarde, le museau tout encanaillé dde jus de myrtille, la main serrée sur la jupe de ma mère. Enfin légère, mon âme peut désormais s’élancer au coeur des limbes, tourbilloner dans le vent et virevolter avec mes soeurs corneilles. »

« Je crois que cet amour pour le vivant, le clair, le joyeux, le vibrant, m’a permis de voir le sombre, l’obscur, le triste avec plus de légèreté, comme si le noir, marié au blanc, m’avait ouvert au gris, à l’infini du ciel d’hiver, aux eaux obscures de l’étang sans fond, aux nuages d’orage… La dualité figée se perd vite dans ces élégances cendrées, elle se désagrège alors dans les limbes et laisse, à sa place, les voiles de brume, les écharpes de brouillard, adoucir les contours. N’apparait plus, dès lors, que l’essence des choses et des êtres en leur beauté primaire, nue et simple ».

« A ma dernière heure, j’aimerais emplir mon âme de cette beauté, imprégner mon regard une fois encore du vol des oies cendrées, partant vers le couchant pour rejoindre des terres plus clémentes. Mes oreilles voudront entendre, au moment ultime, les croassements des corneilles, des choucas et des freux, compagnons sombres, amis des infinis. »

« Le monde des humains m’a souvent déçu. Il est sans véritable grandeur, car le sacré l;a abandonné depuis trop longtemps pour qu’il résonne d’autre chose que du bruit des armes et des intrigues. C’est pourquoi je l’ai quitté si souvent. La forêt et la solitude m’ont apporté le calme que je devais expérimenter. »

« Notre temps s’éteint doucement, la magie s’enfuit… Elle qui virevoltait autour des lacs et des étangs, se nourrissant du riche humus des forêts et des vagues infinies, elle qui habitait les pierres et les collines sous le vent, ne trouve plus place au coeur des humains ».

« Le monde devient rude et froid, sans aucune place pour l’enchantement. Morgane est retournée en Avalon. L’île n’est qu’un brouillard lointain perdu à l’Ouest. Les barques n’y accostent plus, les prophéties se sont tues à jamais. Les hommes sont tellement sûrs d’eux que la parole des dieux ne les nourrit plus. Le rituel s’est éteint, le sacré de même… »

« Les croyances merveilleuses, les contes s’étiolent aux virgules des parchemins. Les rouets ne tournent plus le fil des draperies féeriques, les grenouilles enchantées ont quitté les margelles des puits et les banshees ont déserté les hautes tours des châteaux ».

J’ai tellement aimé ces livres… Le choix des mots, les atmosphères dans lesquelles ils nous entrainent… Ils sont un trésor précieux pour les âmes sensibles à la féérie et à la délicate poésie du monde naturel…

Le cabinet mirifique du Professeur Berlupin:

A côté de ces sorties très « Nature sacrée », et de ces lectures inspirantes, j’ai aussi eu le plaisir de découvrir un endroit assez étonnant qui m’a enthousiasmée: « Le Cabinet mirifique du Professeur Nicéphore Onésime Berlupin », dans le village de Guer.

Un cabinet de curiosités comme je les aime, mêlant objets réels et créations artistiques nées d’une imagination débridée…Cet univers fabuleux imaginé par Guillaume Habert, alias Corwin Ravencroft, plonge le visiteur dans une réalité alternative, inspirée par toutes sortes de mythes et de légendes puisés dans la littérature et le cinéma fantastique ou par des anecdotes surprenantes de l’Histoire. Le lieu abrite plus de mille objets insolites auxquels se rattachent des histoires à la frontière du réel et de l’imaginaire qu’il est conseillé de lire sur des petits bouts de papier. Sans oublier l’humour, jamais très loin dans les créations. Un exemple parmi d’autres… Ces dents censées appartenir au chat du Cheshire…

Philippe Corbin et sa charmante roulotte

J’ai également eu la joie de croiser la route d’un doux-rêveur des grands chemins…

Ancien conservateur du musée de la musique mécanique de Dollon, Philippe Corbin a mis à profit la période du confinement pour fabriquer une jolie roulotte à trois roues, joyeusement colorée. Aujourd’hui, elle lui permet de voyager libre et léger, tracté par Anaëlle, son adorable ponette haflinger, et accompagné de son petit chien Jack Russel, absolument craquant. Il prend ainsi le temps de vivre et de voyager doucement, à contre-courant du tourisme express, loin des autoroutes et des sites trop fréquentés. Je les ai croisés plusieurs fois sur les petites routes de campagne dans la région de Tréhorenteuc, entre l’église du Saint-Graal et le Val sans retour…

Bon vent les amis… Quelle rencontre rafraîchissante…

Lostmarc’h: Publication de ma Nouvelle vidéo sur YouTube.

Lostmarc’h: Publication de ma Nouvelle vidéo sur YouTube.

Ma toute dernière création sur ma chaîne YouTube… « Lostmarc’h », un lieu absolument magnifique, à l’extrême bout de La presqu’île de Crozon. Des paysages particulièrement inspirants… Envoûtants…

Le Couserans, au cœur des Pyrénées ariégeoises.

Le Couserans, au cœur des Pyrénées ariégeoises.

Suite à un séjour dans les Pyrenées ariégeoises, je voulais vous faire partager mes coups de cœurs pour cette jolie région, située tout près du Mont Valier.

Le Mont Valier: Le seigneur du Couserans

Comme je n’ai, à aucun moment, envisagé de faire le grand tour du Mont Valier (randonnée de plus de 22 km, nécessitant deux jours de marche, classée « difficile », avec un dénivelé positif de 2100 mètres… Pas pour moi, donc… En plus, je suis sujette au vertige! ), au lieu de me lancer dans cette randonnée au dessus de mes forces, j’ai fait le choix plus sage de chercher partout (A pied, ou en voiture) les meilleurs points de vues sur cet attirant seigneur du Couserans… Pour le photographier…

Depuis la station de Guzet.

Le Mont Valier vue lointaine depuis les granges de Cominac

Le Mont Valier – vue lointaine depuis les granges de Cominac, un site au charme envoûtant…

 Pour   le photographier,                                                                                                                   Ou pour le dessiner…

Le Mont Valier depuis le col de la Pause

Le mont Valier depuis le col de la Pause… (Oui, bon,… C’est mon style…)

Un des chemins d'accès de l'ascension du Mont Valier

Vue sur le Port d’Aula, un des accès pour l’ascension du Mont Valier, depuis le col de la Pause.

La transhumance des chevaux de Mérens

S’il est un moment qui m’a particulièrement marquée, c’est cette vision inoubliable de la transhumance d’un grand troupeau de 80 chevaux de Mérens en direction de leur lieu d’estive, sur les hauteurs de la vallée de Bethmale, près du lac d’Ayes. Guidés par de courageux éleveurs, ils se suivent tous, comme des princes, dans ce déplacement impressionnant, dans un mélange de hennissements et de bruits de sabots qui donnent la chair de poule tellement c’est beau à voir et à entendre! Sur place, lorsqu’ils passent sur le vieux pont de pierre du village des « Bordes-sur-Lez », l’ambiance et le spectacle sont saisissants.

Vous trouverez à la fin de cet article un lien pour visionner une vidéo que je viens de poster sur ma chaîne YouTube dans laquelle figurent des images de ces magnifiques chevaux …

Le cirque de Cagateille

Cirque de Cagateille

Cirque de Cagateille, sorte de jardin d’Eden comme on l’imagine

D’un accès assez facile, (à peine 1h00 de marche sur un sentier agréable) cet endroit est d’une tranquillité bienfaisante et d’une beauté saisissante…

Lire la suite

Lire et écrire pour nourrir son imaginaire

Lire et écrire pour nourrir son imaginaire

Extraits du livre « Soyez poète de votre vie » de Jacques de Coulon.

Au milieu des moments étranges que traversent de plus en plus notre monde moderne, j’ose me tourner vers des choses qui peuvent paraître sans intérêt pour certains mais que je crois, au contraire, essentielles à nos âmes… Et toujours ce conseil de Novalis qui habite mon esprit… S’appliquer à « habiter poétiquement le monde »…

« Les mots ont un pouvoir magique. La poésie peut vraiment vous faire du bien et vous transformer profondément. Quand les mots s’habillent d’images et se mettent à danser en se tenant par la main dans une phrase, ils terrassent les petits dragons de la vie. »

« Notre monde manque cruellement de poésie[…] Nous avons besoin d’une bonne cure de désintoxication à l’heure où notre esprit est quadrillé de chiffres et squatté par des images publicitaires. D’un bain de jouvence pour retrouver la simplicité du regard et la clarté de l’âme ».

« Le poète nous apprend à sortir des mégapoles pour nous tourner vers les fleurs, les arbres, les nuages dans le ciel… Pour comprendre aussi leur langage ».

« Rimbaud suggère d’élargir notre perception en observant la nature avec toute la palette de nos sens: « nous avons seulement à ouvrir nos sens à la sensation, puis fixer avec des mots ce qu’ils ont reçu. Notre unique soin doit être d’entendre, de voir, et de noter. Et cela sans choix, sans intervention de l’intelligence. Le poète doit écouter et noter quoi que ce soit ». Suivez les conseils de Rimbaud: tout observer, en pleine conscience et sans le filtre du mental, puis noter les sensations dans un carnet qui contiendra les premiers balbutiements de poésie. Dans ce déferlement, vous allez découvrir des perles. Notez NOTEZ toute cette profusion de sensations! »

« Nous vivons dans un monde saturé d’images qui, le plus souvent, configurent notre intériorité aux normes marchandes du système. Or, l’image enferme l’esprit dans une seule représentation voulue par son concepteur. Pensons à la publicité! Le mot libère au contraire l’imaginaire et nous permet de créer notre propre représentation.Si je vous montre la photographie d’une jolie femme, vous verrez tous le même visage et votre marge d’interprétation sera limitée. Par contre si je vous dit le mot « femme », chacun composera en lui le visage de son choix dans un décor personnalisé. […] C’est la richesse de l’imaginaire qui vous permet de vous approprier le monde en le recréant en vous.

« Conclusion: pour développer votre créativité, LISEZ plutôt que de vous laisser imposer vos représentations ». Et écrivez à la manière des poètes. Cela enrichira votre langage et votre personnalité…

La pratique du carnet créatif peut vous apporter beaucoup…

La pratique du carnet créatif peut vous apporter beaucoup…

Je viens de découvrir cette video (qui peut être sous-titrée en Français sur YouTube), et que je trouve motivante pour vous donner envie de vous lancer dans la pratique du carnet de dessins.

Cet internaute a une chaine qui s’appelle Sketchbook skool, et dont les vidéos sont très intéressantes à regarder pour toute personne souhaitant se lancer dans le dessin mais n’ose pas le faire pour diverses raisons..

Alors que c’est une activité qui donne tant de plaisir et de satisfactions. Et c’est le meilleur moyen d’apprendre à regarder les choses en profondeur.

https://www.youtube.com/@SketchBookSkool

L’ Écriture créative… Lien vers un article du blog « La parenthèse imaginaire ».

L’ Écriture créative… Lien vers un article du blog « La parenthèse imaginaire ».

Voici un lien vers le site « La Parenthèse imaginaire », auquel je suis abonnée. L’article écrit par Charlotte reprend l’essentiel de ce qu’il est bon de savoir pour se lancer dans l’écriture créative, une pratique d’écriture enrichissante à plus d’un titre… C’est celle que j’aime et que je pratique depuis des années …

https://www.laparentheseimaginaire.com/ecriture/lecriture-creative-pour-liberer-sa-plume

J’ai particulièrement aimé le chapitre intitulé « Mettre sa vie en mots ».

ou cliquez droite sur « lire la suite » et ouvrez la page dans un nouvel onglet…

Essayez!… si vous ne pratiquez pas encore… C’est magique! Ça fait beaucoup de bien au cœur et à l’âme, et en plus, irrésistiblement, votre style s’améliore et s’enrichit!

Jacques Boënnec, un artiste breton qu’il serait dommage d’oublier…

Il existe, au cœur de la Presqu’île de Crozon, une joli maison de pierre avec une curieuse tourelle très originale, entourée d’un jardin habité par une multitude de sculptures très mystérieuses…C’est la maison qu’habitait Jacques Boënnec (1936-2016)…

En séjour sur la Presqu’île de Crozon, je cherchais un accès pour me rapprocher des sublimes plages sauvages de La Palue et de Lostmarc’h, lorsqu’en traversant le hameau de « Tromel », mon regard fut attiré par une sculpture très originale, juste à l’entrée d’une vieille maison bretonne en pierre…

Interpellée par cette main qui semble soutenir une vieille colonne de portail, je me suis arrêtée pour la prendre en photo. La grille d’entrée du jardin était ouverte et une dame était assise dans la cour, attablée devant son petit déjeuner. C’est ainsi que j’ai rencontré Edith Vidal-Duvernet, amie de longue date de Jacques Boënnec, aujourd’hui propriétaire de la maison et chargée, en collaboration avec l’association « Le jardin de Jacques », de prendre soin du lieu et des œuvres de l’artiste. C’est une charge certes très lourde, financièrement, physiquement et moralement, mais l’association parvient à ouvrir les portes de la maison et du jardin tous les étés, aux visiteurs de passage. Invitée très gentiment à revenir pour visiter le jardin, j’ai eu le temps d’apercevoir dans la cour de la maison, une sculpture qui m’a particulièrement touchée… Une sorte de « naufragée » au cheveux ruisselants, semblant sortir de l’eau, accrochée à une bannière…

Je suis donc revenue quelques jours plus tard pour en apprendre un peu plus sur cet artiste énigmatique. Jacques Boënnec a fait les beaux-arts et disposait aussi d’une formation d’architecte. Il a beaucoup navigué sur des bateaux qu’il avait construit lui-même. A défaut de trouver des terres vierges, l’artiste s’était installé tout au début des années 60 dans cette petite maison du 17ème siècle située à Tromel. Son jardin va devenir une galerie d’artiste à ciel ouvert et un ensemble de statues va peu à peu conquérir le terrain. Des formes provenant de l’imaginaire de l’artiste mais aussi de ce que sa vie lui avait apporté de bien, de mal… Du béton surréaliste armé d’une poésie toute personnelle, du rêve, des formes.


Un art de jardin qui n’a pas dû plaire à quelques uns parce qu’en 2013 des individus ont attaqué les statues géantes à la masse alors que l’artiste recevait alors qui voulait entrer. Jacques Boënnec disparaît en 2016 et lègue son bien à une amie, Édith Vidal-Duvernet. En 2019, nouveau saccage mystère… « L’artiste Crozonnais (né à Camaret) semble déranger sans raison particulière connue, alors qu’une valorisation de son travail au niveau local, serait la bienvenue, ne serait-ce que pour partager un univers personnel inattendu. »

Le seul travail que j’ai pu trouver sur lui est celui d’ Isabelle Françaix, artiste photographe plasticienne et vidéaste, qui a rencontré Jacques Boënnec peu de temps avant qu’il ne nous quitte, et qui a réalisé un moyen-métrage poétique sur le jardin de Jacques Boënnec dont voici la bande annonce…

Isabelle Françaix a aussi écris un court article sur sa rencontre avec Jacques Boënnec (lien ci-dessous):

https://isabellefrancaix.com/fr/galerie-27486-le-jardin-de-jacques-boennec

Je suis allée voir également une exposition de peintures de Jacques Boënnec, organisée par l’association Artsbourg à Plomodiern.

J’y ai rencontré des bénévoles chaleureuses et très motivées par leurs différentes activités. Je suis aussi un peu étonnée qu’à Crozon même, personne ne semble se préoccuper de faire connaitre cet artiste, natif de la Presqu’île et injustement méconnu…

Presqu’île de Crozon

Presqu’île de Crozon

Je vous propose aujourd’hui de découvrir ma deuxième video créée lors de mon séjour sur la Presqu’île de Crozon. Dans un style très différent de la première… J’aime regarder les images tournées là-bas et les nombreuses photos que j’ai prises et qui me rappellent ces paysages absolument sublimes dans lesquels j’ai marché, rêvé, contemplé des heures durant sans jamais me lasser…