Le mot est lâché: nous faisons face à une pandémie mondiale… Et l’angoisse a très vite envahi la terre entière… De nombreux pays à travers le monde se sont figés dans la peur. Des millions d’êtres humains sont confinés chez eux, les plus chanceux dans leurs maisons avec jardin à la campagne, d’autres dans leurs petits appartements citadins. D’autres sont encore obligés d’aller travailler, la peur au ventre… Nous allons tous devoir faire face à beaucoup d’incertitudes et faire preuve de grandes facultés d’adaptation, de calme, de patience et de courage… aussi. Nos vies sont subitement comme suspendues… l’avenir est inquiétant, aussi bien sanitairement, socialement, qu’économiquement. Bien-sûr, certaines régions sont un peu moins impactées pour l’instant, parce que le confinement a démarré à un moment où les cas n’étaient que sporadiques. Mais dans l’Est et en région parisienne, la situation s’est très vite compliqué. Et nous nous surprenons à prier avec ferveur pour que nos soignants tiennent le coup…
La vocation de ce blog est d’offrir une vision belle et positive de la vie et d’en apprécier la beauté infinie… De vous inciter à retrouver et à cultiver vos facultés d’émerveillement. J’avoue que l’exercice est un peu compliqué aujourd’hui… Pas facile de publier un article foncièrement optimiste, lorsqu’on subit la menace de cet ennemi invisible, et lorsqu’on doit rester confiné chez soi, sans possibilité de se réfugier au sein de la nature dont je prône si souvent les bienfaits… Et surtout, difficile d’imaginer comment sortir sereinement de cette période si étrange, à l’issue incertaine et imprévisible…
Je me souviens de cette conférence prémonitoire de Bill Gates (à voir ici) , en 2015… Il s’était montré particulièrement visionnaire et disait déjà que la prochaine guerre que le monde devait craindre d’affronter ne serait pas une guerre nucléaire, mais plus probablement une pandémie mondiale déclenchée par un virus…. Et qu’aucun pays au monde ne semblait s’en préoccuper ni s’y préparer…
On dit parfois que c’est souvent lors de ce genre de grande crise, que certaines questions essentielles remontent à la surface:
-Y a-t-il un sens aux difficultés que nous traversons?
-Qu’est-ce qui est essentiel dans nos vies? Et surtout, au delà du malheur qui s’abat sur nous, Y-a-t-il quelque chose de positif qui peut sortir de tout cela? Un enseignement?
-Doit-on y voir comme une sorte de message de l’univers à l’humanité toute entière? Un avertissement?…
Les drames peuvent être des tremplins pour prendre conscience de certaines choses, remettre en question nos habitudes, comprendre nos erreurs, reconsidérer nos priorités, et identifier ce qui est fondamental dans nos vies et ce qui ne l’est pas. Encore faut-il en prendre conscience… On entend souvent dire qu’il y aura un « avant » et un « après » Coronavirus. Et quelque part, il faut l’espérer… Parce qu’il y a tant de choses à changer dans nos mentalités et dans nos modes de vie… Pensez-y…
Parmi les dizaines de messages reçus de toutes parts, j’ai choisi de vous faire partager Cette vidéo qu’une amie m’a fait parvenir et que je trouve assez réussie. Ce film très court nous fait prendre conscience de certaines choses que nous devons bien admettre sur notre fonctionnement et sur certains aspects de l’humanité. Il est en anglais, mais assez facile à comprendre (avec quelques bases…). Et son propos est tellement juste. Si ce virus pouvait nous permettre de réévaluer ce qui est important dans nos vies et ce qui ne devrait pas l’être!…
Pour ceux qui sont confinés chez eux, il va falloir essayer d’utiliser ces semaines (voire ces mois) à vivre autrement. Je vous conseille de ne pas rester branchés en permanence sur les infos angoissantes qui passent en boucle sur nos écrans. Une demi-heure par jour est une dose suffisante. Il ne sert à rien de s’angoisser pour des choses que l’on ne peut pas contrôler. Essayez plutôt de vous concentrer sur ce que vous pouvez contrôler et de vous ancrer dans le présent. L’important, c’est de rester confiné chez soi au maximum pour éviter la saturation des hôpitaux.
Alors puisque les voyages sont impossibles, il nous reste la possibilité d’entreprendre un voyage intérieur, de partir vraiment à la découverte de ce qui nous habite. De méditer, ou d’apprendre à le faire. De se relaxer en visualisant des paysages que nous aimons ou d’en imaginer de nouveaux. De lire… beaucoup… De créer (pour ceux qui ont une âme d’artiste… ou qui ignorent encore qu’ils en ont une…). De bricoler. De jardiner, si on a la chance d’avoir un jardin. (C’est aussi une forme de méditation). D’écrire ce que l’on ressent aussi, pourquoi pas? Ou simplement écrire aux gens qu’on aime. Bref, continuer à vivre, différemment certes, mais vivre quand même. Pour que ces mois à venir ne soient pas « perdus », mais fassent partie intégrante de notre expérience de vie, dans toute sa diversité, avec ses moments merveilleux, agréables, joyeux, inoubliables, mais aussi avec ses épreuves à traverser et à surmonter… C’est la totalité de toutes ces expériences humaines qui constitue la richesse de nos vies… et de nos âmes.
Alors, Courage à tous!… L’humanité va traverser cette épreuve comme elle en a traversé d’autres.
Et pendant ce temps, la terre respire un peu… et nous observe.